mercredi 22 novembre 2023

17 - « La guerre entre Israël et le Hamas » Ou « La dernière guerre d’Israël contre les Palestiniens » : Le monde est perplexe ! Pourquoi ce génocide ?

 

Peut-on rester indifférent devant la barbarie que perpètre l’État colonisateur d’Israël sur la frange de Gaza palestinienne (essentiellement), après l’opération appelée « Déluge d’El Aqsa » des combattants de l’aile militaire du parti « Hamas » ?

Dans ce billet j’ai eu juste cet appétit d’en dire quelque chose, une fois on a annoncé une trêve ! Sinon je n’aurais jamais rien dit sauf constater les dégâts comme la majorité des peuples du monde qui regarde, essaie de comprendre et à peine si elle arrive à avaler sa salive et à réaliser ce qu’il se passe !

Tellement le choc est fort !

Et comme il est d’expérience élémentaire de chacun, c’est juste après un choc corporel ou un accident ou incident qu’on sent le mal du coup reçu ! De même, ce n’est qu’après l’abomination qu’on se réveille et qu’on réagit convenablement car autrement pendant les circonstances et les faits, on réagit mal, on patauge et on dit et fait n’importe quoi, préoccupé par une explication rapide ! On emprunte alors le chemin le plus court, celui des stéréotypes, des clichés ou celui de répéter ce qu’on nous raconte dans les médias tous azimuts, question de pouvoir apporter notre contribution en faisant des commentaires ça et là, de réagir et de faire comme la masse !

Parlons de la « guerre » d’abord

Dans pratiquement tous les moyens de l’information on entend et lit depuis le 7 octobre 2023 « la guerre entre Israël et le Hamas » !

D’abord peut-on parler de « Guerre » dans ce cas ?

A priori, je considère que tout le monde connaît le conflit ou s’y est intéressé en cherchant j’espère, à découvrir l’histoire de ce conflit qui dure des lustres au moyen  orient et de là à forger sa propre opinion. L’on ne peut comprendre l’actualité qu’en jetant un coup d’œil sur le passé !

Selon ma recherche, la question de savoir quand on peut parler de "guerre" est complexe et dépend du contexte dans lequel le terme est utilisé. Traditionnellement, on parle de guerre lorsque deux ou plusieurs États ou entités politiques sont engagés dans un conflit armé ouvert. Ces situations sont souvent définies par des déclarations formelles de guerre. (Ce n’est pas notre cas car d’un côté on parle d’un Etat (Israël), mais de l’autre de groupes de combattants palestiniens qui sont confondus avec le terme « Hamas » qui représente, c’est vrai une entité politique mais qui est majoritaire dans un clivage politique palestinien très diversifié). Certains conflits armés se déroulent à l'intérieur des frontières d'un seul pays, opposant par exemple le gouvernement à des groupes insurgés. Dans ces cas, le terme "guerre civile" est souvent utilisé. Avec l'évolution des formes de conflit, il peut parfois être difficile de déterminer clairement si une situation relève de la guerre ou d'une autre forme de confrontation armée, comme le terrorisme ou la guérilla. Il peut aussi y avoir des situations où des acteurs internationaux sont impliqués dans des conflits sans qu'une déclaration formelle de guerre ait été faite. Cela peut inclure des interventions militaires, des opérations de maintien de la paix ou d'autres actions qui impliquent l'utilisation de la force armée. Or, à mesure que la technologie évolue, le concept de guerre peut s'étendre pour inclure des formes de conflit qui ne sont pas nécessairement caractérisées par des combats physiques, comme les cyberattaques. Enfin, dans le contexte contemporain, il existe de nombreux conflits impliquant des groupes non étatiques, tels que des groupes rebelles, des milices ou des organisations terroristes. Bien que ces situations ne soient pas toujours déclarées comme des guerres au sens traditionnel, le terme peut encore être utilisé pour décrire des affrontements armés importants.

En résumé, la notion de "guerre" peut varier en fonction du contexte, de la nature du conflit et des acteurs impliqués. Elle englobe généralement des situations de conflit armé majeur, mais l'évolution des formes de conflit signifie que le terme peut également être appliqué à des situations plus diverses.

Donc toute analyse faite, on pourrait se permettre de parler de « Guerre » ! (je vous l’accorde !)

Évolution de la guerre mais ... sans éthique

Quand j’ai l’occasion de traiter de ce thème en général (le thème de la guerre) dans mes cours, tout le monde s’accorde à conclure que le progrès technologique a fait quand même évoluer la nature de la guerre telle qu’on la connaît. On imagine naïvement  que le temps de tuer les soldats ou des civiles impliqués, serait peut-être révolu tant qu’on pourrait détruire des infrastructures militaires ou paramilitaires qui peuvent anéantir les capacités de l’ennemi et l’obliger à capituler et de là à lui faire baisser les bras et brandir le drapeau blanc. (Nous parlons bien entendu de guerre physique ! On exclue les autres aspects de la guerre !) 

Erreur !

La réalité amère en ces débuts du 21ème siècle nous fait remarquer que penser de telle manière relève d’une idiotie de la pensée humaine qui est loin d’être justement comme elle se qualifie (Humaine) ! Loin de là !

Personne ne peut nier que le progrès technologique et sociétal a eu un impact significatif sur l'évolution de la guerre au fil du temps. Les avancées technologiques ont radicalement transformé les capacités militaires. Des armes plus sophistiquées, des systèmes de communication avancés, des drones, des cyberattaques et d'autres technologies ont changé la nature même des conflits. De plus, l'importance croissante de l'informatique et du cyberespace a introduit de nouveaux domaines de conflit. Les cyberattaques peuvent être utilisées pour perturber les infrastructures, voler des informations sensibles et mener des opérations de guerre électronique. Sur le plan de la médecine, les progrès médicaux ont amélioré la capacité à soigner les blessés sur le champ de bataille, augmentant potentiellement la survie des soldats. Cela a également conduit à des changements dans la manière dont les opérations militaires sont menées, avec une attention accrue portée à la santé et au bien-être des troupes. Ajoutons à cela les leçons tirées des conflits passés qui, combinées aux avancées technologiques, ont influencé l'élaboration de nouvelles doctrines militaires. Les forces armées s'adaptent constamment pour rester efficaces dans un environnement en évolution. Néanmoins, la globalisation a eu des implications sur la manière dont les conflits sont menés. Les enjeux économiques et politiques internationaux peuvent jouer un rôle dans la genèse et la résolution des conflits. Sans oublier tout de même, que la communication mondiale rapide peut influencer l'opinion publique et la perception internationale des conflits. Au milieu de toute cette panoplie de types d’avancées, les progrès dans la pensée éthique et dans le droit international ont contribué - mal gré bon gré - à définir des normes et des règles régissant le comportement pendant les conflits.

Des discussions sur la guerre qui doit être juste, les crimes de guerre à éviter et les droits de l'homme à respecter ont influencé la manière dont les nations mènent leurs opérations militaires, du moins sur le plan de communication (ou de  propagande d’ailleurs) .

On constate en ces temps du 21ème siècle qu’effectivement, le progrès a considérablement influencé l'évolution de la guerre, affectant la nature même des conflits, les tactiques et les stratégies employées ; mais il a échoué lamentablement en même temps à influencer les conséquences éthiques et humanitaires associées à la guerre.

Pourquoi ces atrocités commises contre les Palestiniens ?

Pourquoi cette guerre contre les Palestiniens de Gaza (essentiellement après l’attaque du 7 octobre 2023) semble aux yeux du monde entier plus atroce et particulièrement dévastatrice, bien que chaque situation de guerre soit unique et complexe selon des experts tout au long de cette occupation qui dure depuis avant 1948 ? Pourquoi on continue toujours de tuer des civiles et de détruire des installations à usage humain ! On bombarde en plus de maisons particulières, des ambulances, des écoles et même des hôpitaux avec des malades, des réfugiés et du personnel soignant !! Israël a bombardé même les populations qui quittaient la zone du nord de Gaza sous ses ordres vers le sud qu’elle a citées comme libres pour fuir ?

C’est insensé !

Certes, les avancées technologiques ont introduit des armes plus puissantes et précises, mais parfois, elles sont également utilisées de manière indiscriminée (c’est le cas !). Des frappes aériennes, des bombardements et des attaques ont causé des dommages collatéraux importants, touchant des infrastructures civiles et des populations non combattantes. L’autre aspect de cette guerre c’est qu’elle se déroule dans des zones urbaines densément peuplées. Les combats dans de telles zones augmentent le risque de pertes civiles, car les combattants peuvent être entremêlés avec la population civile, et les opérations militaires peuvent affecter directement les infrastructures essentielles à la vie quotidienne.

Dans le cas de Gaza, voudrait-on que ces combattants, ayant l’aspiration de libérer leur terre des colons israéliens, soient mis à nus pour qu’ils soient exécutés purement et simplement à la lumière du jour sous les drones, les avions et les tanques blindés qui sillonnent les rues et bombardent tous azimuts ? Une guerre est une guerre, à chacun sa stratégie, mais dans les règles du jeu établis par la communauté et les instances internationales. Les combattants de libération de la Palestine n’ont pas le choix tant que la communauté internationale ne décide pas encore ou ne fait pas tellement de pression sur Israël et les USA (et les pays arabes voisins qui y sont hostiles, il faut l’avouer !!)  pour leur permettre un Etat digne de ce nom, indépendant et libre comme le reste du monde et qui aurait les mêmes droits entre autres, d’avoir une armée au vu et su de tout le monde. C’est alors que l’on dénoncerait une stratégie militaire - réussie jusqu’à maintenant devant la barbarie de l’occupant - de se mettre à l’abris en créant des galeries et tunnels souterrains et en procédant aux tactiques de guérilla!

Cette guerre implique donc des acteurs non étatiques et qui utilisent somme toutes des tactiques asymétriques. Cela peut inclure des attaques suicide, des attentats « terroristes selon les uns », et d'autres méthodes qui peuvent délibérément viser des civils malheureusement. Nul ne peut le nier de la part des adhérents, des sympathisants ou des défenseurs de la cause palestinienne mais à la nuance près que jamais de tels actes n’ont eu lieu en dehors des territoires arabes occupés !! (Selon les conventions internationales même s’il n’y a pas encore une référence et une définition bien claire ou une entente mondiale à ce sujet, personne n’a le droit de qualifier ces groupes de terroristes, tant qu’ils cherchent à libérer leur territoire occupé et qui limite aussi et toujours leur champ de combat !!)

A ce sujet il faut préciser que les technologies de l'information ont facilité la manipulation de la perception publique et de l'opinion mondiale pendant les conflits en général. Les informations et les images peuvent être déformées ou utilisées à des fins de propagande, ce qui complique la compréhension exacte de la situation sur le terrain.

Malgré donc, l'existence de conventions internationales visant à protéger les civils en temps de guerre, certaines parties belligérantes peuvent violer délibérément ces normes, en ciblant des infrastructures civiles telles que des écoles, des hôpitaux et des ambulances. C’est le cas de la guerre qu’Israël n’arrête pas sur Gaza ! A défaut d’atteindre ses objectifs présumés, c’est la liquidation surtout d’enfants, de femmes et mêmes d’enfants prématurés ! Combien de morts des employés des Nations Unies même, des ONG et des journalistes ou leurs familles ?

Les statistiques ne manquent pas sur le Net !!

Il est important de noter que toutes les guerres ne présentent pas ces caractéristiques, et certaines conflits actuels peuvent se dérouler avec des efforts importants pour éviter les pertes civiles. Cependant, dans notre cas. la prévention des pertes civiles et la protection des droits de l'homme restent des enjeux majeurs dans les débats sur la conduite des conflits armés.

Des questions brulantes persistent !

Et si on n'assistait pas à cette prévention justement dans ce conflit ? Et si les droits civiles et les droits de l'homme sont bafoués délibérément ? Que peut-on conclure alors ? Que faudrait-il faire pour le dénoncer ? Y a-t-il un moyen pour dissuader l’État occupant (Israël qui fait partie des Nations Unies pourtant) qui se permet selon des prétextes de droit de défense contre un peuple qui ne fait que combattre l'occupation pour libérer sa terre, de commettre tout type de crime contre l'humanité en ce début du 21ème siècle ?

Lorsque des violations graves des droits de l'homme et des lois humanitaires internationales sont présumées ou avérées dans un conflit, il est crucial de prendre des mesures pour dénoncer ces actes et promouvoir la responsabilité. Les dirigeants de guerre israéliens oublient que les organisations humanitaires, les agences des Nations Unies, les journalistes et d'autres acteurs sur le terrain jouent un rôle essentiel dans la collecte d'informations sur les violations des droits de l'homme. La documentation précise des incidents, y compris les témoignages, les images et les vidéos, peut être essentielle pour établir les faits. Ils ignorent le fait que les organismes internationaux, tels que le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, peuvent mener des enquêtes indépendantes pour évaluer les allégations de violations. Des rapports détaillés peuvent être produits pour mettre en lumière les abus et les responsabilités. Les défenseurs des droits de l'homme jouent un rôle crucial dans la promotion de la justice et de la responsabilité.

Il est crucial de poursuivre la responsabilisation des auteurs de violations des droits de l'homme. Cela peut impliquer des poursuites devant des tribunaux internationaux, des sanctions ciblées, des efforts diplomatiques pour amener les parties au conflit à rendre des comptes, ou la création de tribunaux ad hoc pour juger les crimes de guerre.

Jusqu’à maintenant (après plus de quarante jours de massacres depuis ciel et terre sur Gaza), la communauté internationale a pu finalement exercer une pression diplomatique sur les parties en conflit (surtout sur Israël) pas pour mettre fin aux violations des droits de l'homme et engager des négociations de paix, (on n’en est pas encore là) mais juste pour garantir un accès sûr et sans entrave à l'aide humanitaire pour les populations affectées et profiter de quelques jours de trêve (4 jours) pour échanger des otages et prisonniers (selon les accords de principes !).  

Ce qui, chose que les bourreaux d’Israël craignent, permettrait au monde de contempler les dégâts surtout humains et les atrocités commises. (Comment Gaza, sentirait-elle en ce moment même ? Imaginez les odeurs des morts sous les décombres des jours durant et aussi et surtout des restes humains éparpillés ici et là dans les rues !! La barbarie !)

J’imagine ce que cela peut inclure comme déclarations publiques, des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, des sanctions diplomatiques ou économiques, et d'autres mesures, dans le futur.

Il est important de noter que la réponse à de telles situations peut être complexe et dépend de nombreux facteurs, y compris la volonté politique de la communauté internationale et des acteurs régionaux. La collaboration et la coordination entre les gouvernements, les organisations internationales, les ONG et d'autres parties prenantes sont cruciales pour promouvoir la paix, la justice et le respect des droits de l'homme.

Pour l’instant ce sont les manifestations dans les quatre coins du monde qui tirent le signal d’alarme.  Je salue à ce propos la marche sans slogans organisée en France cette fois-ci par des artistes de tout bord ! En France, pays de tous les  contrastes, dont les politiques savent ce que veut dire « Al Qassam », nom donné à cette milice palestinienne combattante qui a organisé l'attaque du 7 octobre dernier et qu a été dénoncée par tous les pays qui soutiennent Israël ("État occupant" pourtant selon la résolution 242 du Conseil de sécurité de juin 1967). En fait, Al Qassam, était un opposant farouche qui avait appelé à la lutte armée contre la France coloniale en Syrie après le partage du gâteau par la SDN (Société des Nations) suite à la chute de l'Empire Ottoman après la 1ère guerre mondiale ! Ce même « Al Qassam » persécuté par les Anglais ensuite et qui devait laisser sa vie en fin de compte en combattant l’occupant en Palestine depuis. 

En ces temps de disponibilité de l'information à portée de doigt, personne n'a le droit d'ignorer ce qui s'est passé pour en arriver là, au fait accompli !!

L’Histoire se répète-t-elle ?

J’ai l’impression que l’histoire se répète encore une fois et que les extrémistes barbares qui gouvernent Israël en ces jours finiront comme les nazis, sinon suicidés, suivis et persécutés ou emprisonnés tôt ou tard. Les circonstances et le contexte actuel, en faveur peut-être à cette barbarie dans ce coin du monde où personne n’est dupe des aspirations hégémoniques des puissances mondiales détenant la puissance de la force et de la technologie actuelles et qui se cachent derrière, changeront !

Tout évolue : pas que la guerre !

On peut tuer des populations sans pitié, faisant fi de toutes les lois et éthiques, on peut détruire des édifices, couper des vivres et faire pression de tout genre pour dissuader ou faire disparaître ce qui est matériel ou physique. On peut exterminer même une race, mais comment peut-on asphyxier une idée, une pensée et encore plus éradiquer une croyance ?

On peut prétendre en finir avec une race par des persécutions incessantes tout au long d’un processus historique, quoiqu’encore moins faire oublier ou gommer une idée.  Mais on ne peut se le permettre que si on en a une de rechange dans un cas comme dans l’autre !

A bon entendeur !

 

 

 

Commentaires

N'hésitez pas à commenter. Vous êtes les bienvenus!