mercredi 22 novembre 2023

17 - « La guerre entre Israël et le Hamas » Ou « La dernière guerre d’Israël contre les Palestiniens » : Le monde est perplexe ! Pourquoi ce génocide ?

 

Peut-on rester indifférent devant la barbarie que perpètre l’État colonisateur d’Israël sur la frange de Gaza palestinienne (essentiellement), après l’opération appelée « Déluge d’El Aqsa » des combattants de l’aile militaire du parti « Hamas » ?

Dans ce billet j’ai eu juste cet appétit d’en dire quelque chose, une fois on a annoncé une trêve ! Sinon je n’aurais jamais rien dit sauf constater les dégâts comme la majorité des peuples du monde qui regarde, essaie de comprendre et à peine si elle arrive à avaler sa salive et à réaliser ce qu’il se passe !

Tellement le choc est fort !

Et comme il est d’expérience élémentaire de chacun, c’est juste après un choc corporel ou un accident ou incident qu’on sent le mal du coup reçu ! De même, ce n’est qu’après l’abomination qu’on se réveille et qu’on réagit convenablement car autrement pendant les circonstances et les faits, on réagit mal, on patauge et on dit et fait n’importe quoi, préoccupé par une explication rapide ! On emprunte alors le chemin le plus court, celui des stéréotypes, des clichés ou celui de répéter ce qu’on nous raconte dans les médias tous azimuts, question de pouvoir apporter notre contribution en faisant des commentaires ça et là, de réagir et de faire comme la masse !

Parlons de la « guerre » d’abord

Dans pratiquement tous les moyens de l’information on entend et lit depuis le 7 octobre 2023 « la guerre entre Israël et le Hamas » !

D’abord peut-on parler de « Guerre » dans ce cas ?

A priori, je considère que tout le monde connaît le conflit ou s’y est intéressé en cherchant j’espère, à découvrir l’histoire de ce conflit qui dure des lustres au moyen  orient et de là à forger sa propre opinion. L’on ne peut comprendre l’actualité qu’en jetant un coup d’œil sur le passé !

Selon ma recherche, la question de savoir quand on peut parler de "guerre" est complexe et dépend du contexte dans lequel le terme est utilisé. Traditionnellement, on parle de guerre lorsque deux ou plusieurs États ou entités politiques sont engagés dans un conflit armé ouvert. Ces situations sont souvent définies par des déclarations formelles de guerre. (Ce n’est pas notre cas car d’un côté on parle d’un Etat (Israël), mais de l’autre de groupes de combattants palestiniens qui sont confondus avec le terme « Hamas » qui représente, c’est vrai une entité politique mais qui est majoritaire dans un clivage politique palestinien très diversifié). Certains conflits armés se déroulent à l'intérieur des frontières d'un seul pays, opposant par exemple le gouvernement à des groupes insurgés. Dans ces cas, le terme "guerre civile" est souvent utilisé. Avec l'évolution des formes de conflit, il peut parfois être difficile de déterminer clairement si une situation relève de la guerre ou d'une autre forme de confrontation armée, comme le terrorisme ou la guérilla. Il peut aussi y avoir des situations où des acteurs internationaux sont impliqués dans des conflits sans qu'une déclaration formelle de guerre ait été faite. Cela peut inclure des interventions militaires, des opérations de maintien de la paix ou d'autres actions qui impliquent l'utilisation de la force armée. Or, à mesure que la technologie évolue, le concept de guerre peut s'étendre pour inclure des formes de conflit qui ne sont pas nécessairement caractérisées par des combats physiques, comme les cyberattaques. Enfin, dans le contexte contemporain, il existe de nombreux conflits impliquant des groupes non étatiques, tels que des groupes rebelles, des milices ou des organisations terroristes. Bien que ces situations ne soient pas toujours déclarées comme des guerres au sens traditionnel, le terme peut encore être utilisé pour décrire des affrontements armés importants.

En résumé, la notion de "guerre" peut varier en fonction du contexte, de la nature du conflit et des acteurs impliqués. Elle englobe généralement des situations de conflit armé majeur, mais l'évolution des formes de conflit signifie que le terme peut également être appliqué à des situations plus diverses.

Donc toute analyse faite, on pourrait se permettre de parler de « Guerre » ! (je vous l’accorde !)

Évolution de la guerre mais ... sans éthique

Quand j’ai l’occasion de traiter de ce thème en général (le thème de la guerre) dans mes cours, tout le monde s’accorde à conclure que le progrès technologique a fait quand même évoluer la nature de la guerre telle qu’on la connaît. On imagine naïvement  que le temps de tuer les soldats ou des civiles impliqués, serait peut-être révolu tant qu’on pourrait détruire des infrastructures militaires ou paramilitaires qui peuvent anéantir les capacités de l’ennemi et l’obliger à capituler et de là à lui faire baisser les bras et brandir le drapeau blanc. (Nous parlons bien entendu de guerre physique ! On exclue les autres aspects de la guerre !) 

Erreur !

La réalité amère en ces débuts du 21ème siècle nous fait remarquer que penser de telle manière relève d’une idiotie de la pensée humaine qui est loin d’être justement comme elle se qualifie (Humaine) ! Loin de là !

Personne ne peut nier que le progrès technologique et sociétal a eu un impact significatif sur l'évolution de la guerre au fil du temps. Les avancées technologiques ont radicalement transformé les capacités militaires. Des armes plus sophistiquées, des systèmes de communication avancés, des drones, des cyberattaques et d'autres technologies ont changé la nature même des conflits. De plus, l'importance croissante de l'informatique et du cyberespace a introduit de nouveaux domaines de conflit. Les cyberattaques peuvent être utilisées pour perturber les infrastructures, voler des informations sensibles et mener des opérations de guerre électronique. Sur le plan de la médecine, les progrès médicaux ont amélioré la capacité à soigner les blessés sur le champ de bataille, augmentant potentiellement la survie des soldats. Cela a également conduit à des changements dans la manière dont les opérations militaires sont menées, avec une attention accrue portée à la santé et au bien-être des troupes. Ajoutons à cela les leçons tirées des conflits passés qui, combinées aux avancées technologiques, ont influencé l'élaboration de nouvelles doctrines militaires. Les forces armées s'adaptent constamment pour rester efficaces dans un environnement en évolution. Néanmoins, la globalisation a eu des implications sur la manière dont les conflits sont menés. Les enjeux économiques et politiques internationaux peuvent jouer un rôle dans la genèse et la résolution des conflits. Sans oublier tout de même, que la communication mondiale rapide peut influencer l'opinion publique et la perception internationale des conflits. Au milieu de toute cette panoplie de types d’avancées, les progrès dans la pensée éthique et dans le droit international ont contribué - mal gré bon gré - à définir des normes et des règles régissant le comportement pendant les conflits.

Des discussions sur la guerre qui doit être juste, les crimes de guerre à éviter et les droits de l'homme à respecter ont influencé la manière dont les nations mènent leurs opérations militaires, du moins sur le plan de communication (ou de  propagande d’ailleurs) .

On constate en ces temps du 21ème siècle qu’effectivement, le progrès a considérablement influencé l'évolution de la guerre, affectant la nature même des conflits, les tactiques et les stratégies employées ; mais il a échoué lamentablement en même temps à influencer les conséquences éthiques et humanitaires associées à la guerre.

Pourquoi ces atrocités commises contre les Palestiniens ?

Pourquoi cette guerre contre les Palestiniens de Gaza (essentiellement après l’attaque du 7 octobre 2023) semble aux yeux du monde entier plus atroce et particulièrement dévastatrice, bien que chaque situation de guerre soit unique et complexe selon des experts tout au long de cette occupation qui dure depuis avant 1948 ? Pourquoi on continue toujours de tuer des civiles et de détruire des installations à usage humain ! On bombarde en plus de maisons particulières, des ambulances, des écoles et même des hôpitaux avec des malades, des réfugiés et du personnel soignant !! Israël a bombardé même les populations qui quittaient la zone du nord de Gaza sous ses ordres vers le sud qu’elle a citées comme libres pour fuir ?

C’est insensé !

Certes, les avancées technologiques ont introduit des armes plus puissantes et précises, mais parfois, elles sont également utilisées de manière indiscriminée (c’est le cas !). Des frappes aériennes, des bombardements et des attaques ont causé des dommages collatéraux importants, touchant des infrastructures civiles et des populations non combattantes. L’autre aspect de cette guerre c’est qu’elle se déroule dans des zones urbaines densément peuplées. Les combats dans de telles zones augmentent le risque de pertes civiles, car les combattants peuvent être entremêlés avec la population civile, et les opérations militaires peuvent affecter directement les infrastructures essentielles à la vie quotidienne.

Dans le cas de Gaza, voudrait-on que ces combattants, ayant l’aspiration de libérer leur terre des colons israéliens, soient mis à nus pour qu’ils soient exécutés purement et simplement à la lumière du jour sous les drones, les avions et les tanques blindés qui sillonnent les rues et bombardent tous azimuts ? Une guerre est une guerre, à chacun sa stratégie, mais dans les règles du jeu établis par la communauté et les instances internationales. Les combattants de libération de la Palestine n’ont pas le choix tant que la communauté internationale ne décide pas encore ou ne fait pas tellement de pression sur Israël et les USA (et les pays arabes voisins qui y sont hostiles, il faut l’avouer !!)  pour leur permettre un Etat digne de ce nom, indépendant et libre comme le reste du monde et qui aurait les mêmes droits entre autres, d’avoir une armée au vu et su de tout le monde. C’est alors que l’on dénoncerait une stratégie militaire - réussie jusqu’à maintenant devant la barbarie de l’occupant - de se mettre à l’abris en créant des galeries et tunnels souterrains et en procédant aux tactiques de guérilla!

Cette guerre implique donc des acteurs non étatiques et qui utilisent somme toutes des tactiques asymétriques. Cela peut inclure des attaques suicide, des attentats « terroristes selon les uns », et d'autres méthodes qui peuvent délibérément viser des civils malheureusement. Nul ne peut le nier de la part des adhérents, des sympathisants ou des défenseurs de la cause palestinienne mais à la nuance près que jamais de tels actes n’ont eu lieu en dehors des territoires arabes occupés !! (Selon les conventions internationales même s’il n’y a pas encore une référence et une définition bien claire ou une entente mondiale à ce sujet, personne n’a le droit de qualifier ces groupes de terroristes, tant qu’ils cherchent à libérer leur territoire occupé et qui limite aussi et toujours leur champ de combat !!)

A ce sujet il faut préciser que les technologies de l'information ont facilité la manipulation de la perception publique et de l'opinion mondiale pendant les conflits en général. Les informations et les images peuvent être déformées ou utilisées à des fins de propagande, ce qui complique la compréhension exacte de la situation sur le terrain.

Malgré donc, l'existence de conventions internationales visant à protéger les civils en temps de guerre, certaines parties belligérantes peuvent violer délibérément ces normes, en ciblant des infrastructures civiles telles que des écoles, des hôpitaux et des ambulances. C’est le cas de la guerre qu’Israël n’arrête pas sur Gaza ! A défaut d’atteindre ses objectifs présumés, c’est la liquidation surtout d’enfants, de femmes et mêmes d’enfants prématurés ! Combien de morts des employés des Nations Unies même, des ONG et des journalistes ou leurs familles ?

Les statistiques ne manquent pas sur le Net !!

Il est important de noter que toutes les guerres ne présentent pas ces caractéristiques, et certaines conflits actuels peuvent se dérouler avec des efforts importants pour éviter les pertes civiles. Cependant, dans notre cas. la prévention des pertes civiles et la protection des droits de l'homme restent des enjeux majeurs dans les débats sur la conduite des conflits armés.

Des questions brulantes persistent !

Et si on n'assistait pas à cette prévention justement dans ce conflit ? Et si les droits civiles et les droits de l'homme sont bafoués délibérément ? Que peut-on conclure alors ? Que faudrait-il faire pour le dénoncer ? Y a-t-il un moyen pour dissuader l’État occupant (Israël qui fait partie des Nations Unies pourtant) qui se permet selon des prétextes de droit de défense contre un peuple qui ne fait que combattre l'occupation pour libérer sa terre, de commettre tout type de crime contre l'humanité en ce début du 21ème siècle ?

Lorsque des violations graves des droits de l'homme et des lois humanitaires internationales sont présumées ou avérées dans un conflit, il est crucial de prendre des mesures pour dénoncer ces actes et promouvoir la responsabilité. Les dirigeants de guerre israéliens oublient que les organisations humanitaires, les agences des Nations Unies, les journalistes et d'autres acteurs sur le terrain jouent un rôle essentiel dans la collecte d'informations sur les violations des droits de l'homme. La documentation précise des incidents, y compris les témoignages, les images et les vidéos, peut être essentielle pour établir les faits. Ils ignorent le fait que les organismes internationaux, tels que le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, peuvent mener des enquêtes indépendantes pour évaluer les allégations de violations. Des rapports détaillés peuvent être produits pour mettre en lumière les abus et les responsabilités. Les défenseurs des droits de l'homme jouent un rôle crucial dans la promotion de la justice et de la responsabilité.

Il est crucial de poursuivre la responsabilisation des auteurs de violations des droits de l'homme. Cela peut impliquer des poursuites devant des tribunaux internationaux, des sanctions ciblées, des efforts diplomatiques pour amener les parties au conflit à rendre des comptes, ou la création de tribunaux ad hoc pour juger les crimes de guerre.

Jusqu’à maintenant (après plus de quarante jours de massacres depuis ciel et terre sur Gaza), la communauté internationale a pu finalement exercer une pression diplomatique sur les parties en conflit (surtout sur Israël) pas pour mettre fin aux violations des droits de l'homme et engager des négociations de paix, (on n’en est pas encore là) mais juste pour garantir un accès sûr et sans entrave à l'aide humanitaire pour les populations affectées et profiter de quelques jours de trêve (4 jours) pour échanger des otages et prisonniers (selon les accords de principes !).  

Ce qui, chose que les bourreaux d’Israël craignent, permettrait au monde de contempler les dégâts surtout humains et les atrocités commises. (Comment Gaza, sentirait-elle en ce moment même ? Imaginez les odeurs des morts sous les décombres des jours durant et aussi et surtout des restes humains éparpillés ici et là dans les rues !! La barbarie !)

J’imagine ce que cela peut inclure comme déclarations publiques, des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, des sanctions diplomatiques ou économiques, et d'autres mesures, dans le futur.

Il est important de noter que la réponse à de telles situations peut être complexe et dépend de nombreux facteurs, y compris la volonté politique de la communauté internationale et des acteurs régionaux. La collaboration et la coordination entre les gouvernements, les organisations internationales, les ONG et d'autres parties prenantes sont cruciales pour promouvoir la paix, la justice et le respect des droits de l'homme.

Pour l’instant ce sont les manifestations dans les quatre coins du monde qui tirent le signal d’alarme.  Je salue à ce propos la marche sans slogans organisée en France cette fois-ci par des artistes de tout bord ! En France, pays de tous les  contrastes, dont les politiques savent ce que veut dire « Al Qassam », nom donné à cette milice palestinienne combattante qui a organisé l'attaque du 7 octobre dernier et qu a été dénoncée par tous les pays qui soutiennent Israël ("État occupant" pourtant selon la résolution 242 du Conseil de sécurité de juin 1967). En fait, Al Qassam, était un opposant farouche qui avait appelé à la lutte armée contre la France coloniale en Syrie après le partage du gâteau par la SDN (Société des Nations) suite à la chute de l'Empire Ottoman après la 1ère guerre mondiale ! Ce même « Al Qassam » persécuté par les Anglais ensuite et qui devait laisser sa vie en fin de compte en combattant l’occupant en Palestine depuis. 

En ces temps de disponibilité de l'information à portée de doigt, personne n'a le droit d'ignorer ce qui s'est passé pour en arriver là, au fait accompli !!

L’Histoire se répète-t-elle ?

J’ai l’impression que l’histoire se répète encore une fois et que les extrémistes barbares qui gouvernent Israël en ces jours finiront comme les nazis, sinon suicidés, suivis et persécutés ou emprisonnés tôt ou tard. Les circonstances et le contexte actuel, en faveur peut-être à cette barbarie dans ce coin du monde où personne n’est dupe des aspirations hégémoniques des puissances mondiales détenant la puissance de la force et de la technologie actuelles et qui se cachent derrière, changeront !

Tout évolue : pas que la guerre !

On peut tuer des populations sans pitié, faisant fi de toutes les lois et éthiques, on peut détruire des édifices, couper des vivres et faire pression de tout genre pour dissuader ou faire disparaître ce qui est matériel ou physique. On peut exterminer même une race, mais comment peut-on asphyxier une idée, une pensée et encore plus éradiquer une croyance ?

On peut prétendre en finir avec une race par des persécutions incessantes tout au long d’un processus historique, quoiqu’encore moins faire oublier ou gommer une idée.  Mais on ne peut se le permettre que si on en a une de rechange dans un cas comme dans l’autre !

A bon entendeur !

 

 

 

dimanche 21 mai 2023

16 - Dans un contexte de culture et de langue différent du nôtre, c’est notre culture personnelle qui prime !

En ce moment je me retrouve en train de faire le point sur l’expérience de vie d’ans une grande ville de la taille de Lima (la capitale du Pérou où je vis depuis quelques années) et ce qui m’y conduit c’est mon expérience d’origine, c’est-à-dire que je viens d’une petite ville marocaine.

Quelle est donc mon expérience de vie dans une grande ville d'Amérique latine ? En général les grandes villes d'Amérique latine sont connues pour leur énergie, leur diversité culturelle et leur ambiance animée. Les villes les plus connues de la région comprennent Mexico, Sao Paulo, Rio de Janeiro, Buenos Aires et Bogota. La vie dans ces villes peut être très animée, avec une multitude de choses à faire et à voir. Les rues sont souvent remplies de bruit et de mouvement, avec des gens qui se déplacent rapidement pour aller travailler ou vaquer à leurs occupations quotidiennes. Elles offrent également une grande variété de nourriture et de boissons, avec des plats locaux uniques et des boissons traditionnelles (Surtout au Pérou ! Ici dès qu’on fait votre connaissance il faut se préparer à répondre à la question : « comment trouvez-vous notre nourriture ? » Moi, je leur réponds sincèrement mais j’y ajoute une dose d’humour ! « Elle est variées et délicieuse !! .. je ne risque pas de dire le contraire sinon vous me tuerez !! »). Les bars et les restaurants sont souvent très animés, avec des gens qui se rassemblent pour socialiser et profiter de la vie nocturne.

Cependant, la vie dans les grandes villes peut également être difficile. Le trafic peut être très dense et chaotique, avec des embouteillages qui peuvent durer des heures. La pollution de l'air peut également être un problème, en particulier dans les villes très peuplées.

Il y a également des défis en termes de sécurité, avec des taux de criminalité élevés dans certaines régions. Les gens doivent être vigilants et prendre des mesures de précaution pour se protéger contre le vol et la violence.

En fin de compte, la vie dans une grande ville peut être très enrichissante et passionnante, mais elle peut également être difficile et nécessiter une certaine adaptation. Cependant, les gens qui aiment la vie urbaine et qui sont prêts à relever des défis pourraient trouver que la vie dans une grande ville d'Amérique latine est une expérience incroyablement enrichissante.

Et la vie dans une grande ville d'Europe ? sans y avoir vécu je dirais que la vie dans une grande ville européenne peut être très différente de celle dans une grande ville d'Amérique latine. Les villes européennes sont souvent caractérisées par leur histoire, leur architecture et leur culture riche. Les grandes villes telles que Paris, Londres, Rome, Madrid et Berlin sont réputées pour leurs musées, leurs galeries d'art, leurs sites historiques et leurs monuments emblématiques tels que la Tour Eiffel, le Colisée et le Big Ben.

Les villes européennes sont également connues pour leur cuisine de haute qualité, avec des restaurants étoilés et des marchés alimentaires traditionnels. Les cafés et les boulangeries sont des lieux de rencontre populaires, où les gens peuvent prendre une pause et se détendre avec un café et une pâtisserie.

Une grande ville en général peut avoir une vie nocturne dynamique et une scène musicale diversifiée. Les festivals et les événements culturels sont également très populaires, avec des spectacles de théâtre, des concerts de musique et des expositions artistiques.

En plus des défis tels la congestion routière, la pollution de l'air et les problèmes de sécurité, les coûts de logement peuvent également être élevés, en particulier dans les quartiers les plus recherchés.

En fin de compte, la vie dans une grande ville nécessite une certaine adaptation pour s'habituer au mode de vie urbain qu’il soit latin ou européen.

Et en Asie ? Je suppose que, la vie dans une grande ville asiatique peut être très différente de celle dans une grande ville d'Europe ou d'Amérique latine. Les villes asiatiques sont souvent caractérisées par leur dynamisme économique, leur développement rapide et leur culture riche. (N’est-ce pas Tokio la plus peuplée du monde ?) On sait que Tokyo, Séoul, Shanghai, Hong Kong et Singapour sont des centres économiques et commerciaux importants, avec une population jeune et cosmopolite.Les villes asiatiques sont également connues pour leur cuisine de rue, avec des plats locaux uniques et une grande variété de plats internationaux. Les marchés nocturnes et les restaurants sont des lieux populaires où les gens peuvent se rassembler pour manger et socialiser dans des bars et des clubs qui restent ouverts tard dans la nuit. Les centres commerciaux modernes sont également très populaires, avec des magasins de luxe et des marques internationales (D’après les connaissances que j’ai en regardant des films, des vidéos ou simplement en naviguant sur Internet)

Finalement, la vie dans une grande ville peut offrir une expérience unique avec une grande variété de possibilités pour la nourriture, les loisirs et la vie nocturne, mais elle peut être coûteuse et nécessiter une certaine adaptation pour s'habituer au mode de vie urbain .

Oui ! je n’oublie pas de me le demander ... Et dans le monde arabe ? Clichés ! Et là aussi connaissances générales oblige ! (Malheureusement le transit entre les pays arabes laisse beaucoup à désirer !! Quand j’y pense! Tellement de problèmes entre les frontières de ces dits pays!! Les uns ont peur des autres!! Les voyages coûtent chers en plus des conflits politiques et militaires!! Les régimes installés et soutenus par les grandes puissances en plus de la composante religieuse fataliste des peuples arabo musulmans freinent tout développement et progrès civilisationnels. La circulation difficile entre ces pays a donc un impact négatif sur le tourisme; cela se répercute sur les autres secteurs de l’économie: Il suffit de voir les échanges entre ces pays qui ont soi-disant la même langue et la même culture religieuse (avec des nuances bien entendu!) et de les comparer avec le monde étranger et vous comprendrez!! .. Cela me dégoûte à chaque fois que j’y pense!! .. Faites m’en grâce! Je m’arrête là!! Merci)

Je ne nie pas bien sûr que les villes arabes sont caractérisées aussi par leur histoire et leur culture riche, leur architecture unique et leur tradition culinaire. Le Caire, Bagdad, Alger, Dubaï ou Casablanca en sont des exemples (dans le sens décroissant du nombre d’habitant de 22 millions à plus de 4 millions). Ces villes sont connues pour leur architecture islamique traditionnelle, leurs souks colorés, leurs centres commerciaux modernes et leur riche patrimoine culturel.

La cuisine arabe est également très variée et délicieuse, avec des plats tels que le taboulé, le houmous au moyen orient, le couscous et les tajines dans le nord-africain, qui sont populaires dans le monde entier. Les cafés traditionnels sont des endroits populaires où les gens peuvent se rassembler pour boire du thé et discuter (Pour l’alcool, il faudrait aller dans des lieux touristiques ou des hôtels étoilés sinon s’approvisionner dans des supermarchés qui vendraient soi-disant à des non musulmans!). Cependant, en raison des traditions religieuses et culturelles, la vie nocturne est souvent plus modérée que dans les grandes villes occidentales.

Alors passons à un autre niveau une fois approchées les grandes villes !

Comment se sentirait-on, vivant dans une grande ville ? (Enfin j’y arrive! .. à la question du départ! ..Ouf!) Cela dépend des personnes et des expériences je dirais. Toute réflexion faite, je pense à l’excitation (Vivre dans une grande ville peut être excitant en raison de la diversité culturelle, de l'énergie, des événements et des opportunités qu'elle offre. Il y a toujours quelque chose à faire ou à découvrir, et cela peut donner une sensation de vivacité). Et le stress! (Le rythme de vie dans une grande agglomération peut être rapide, frénétique et stressant. Les embouteillages, les transports en commun bondés, les délais serrés et le bruit peuvent tous contribuer à un sentiment de stress et d'anxiété). Mais une grande liberté quand même (Les grandes villes offrent souvent plus de liberté et de possibilités de choix en termes de carrière, de style de vie, de culture et d'expériences. Cela peut donner un sentiment de liberté et d'indépendance). C’est d’autant plus vrai que personnellement, une fois arrivé à Lima je ne voulais pas trop penser à ce que j’allais y faire (pour vivre je m’entends!). J’ai pris tout mon temps, presque six mois avant de me décider, une fois rencontré une opportunité à ma mesure!! Je me suis senti d’autant plus libre que je n’étais pas pris d’assauts par ma formation initiale (scientifique) et mes petites expériences en industrie ou, après un recyclage et reconversion, par d’autres type de boulot après une formation en informatique (de l’époque) et aux techniques de marketing et merchandising en ligne!

Isolement ! Voilà une autre sensation qu’il est facile de sentir seul et tellement isolé en raison de la grande population et du manque de communauté. Les relations interpersonnelles peuvent être plus superficielles et éphémères dans une grande ville en raison de la rapidité et de l'agitation de la vie urbaine. Mes amis sont mes collègues au travail ou les amis de la famille d’ici. Le changement du rythme de vie et les nouvelles situations dans un autre contexte culturel font que je ne peux faire autrement. Alors que je me connais, je fais des amis dès les 1ers jours d’installation dans une autre ville de ma culture! (Oui: justement je vais en revenir! la culture!!). Donc en plus des sentiments déjà cités, il en reste un : l’émerveillement! (Les grandes villes offrent souvent une architecture, une histoire et une culture incroyables qui peuvent être inspirantes et émerveillantes. Les monuments historiques, les musées, les galeries d'art et les quartiers uniques peuvent donner un sentiment de fascination et d'émerveillement). Le Pérou! les Andes qui vous portent jusqu’à une altitude de + de 6000 m d’altitude! « Matchu Picchu », ça vous dit quelque chose ? (à vos claviers!!). Les civilisations très anciennes, la diversité géographique (l’Amazonie, la côte pacifique et la cordillère « Selva, Costa y sierra» en jargon local!) en plus des aspects historique et culturel; tout cela influence la culture personnelle de tous les habitants de ce pays dont justement le tiers de la population est à Lima!! Comment ne pourrait-on pas en être émerveillé!! (je parle pour un étranger bien sûr! Je sais « Personne n’est prophète dans son coin!» ;! )

Jusqu’à maintenant, la vie dans une grande ville peut offrir une gamme d'expériences différentes, positives ou négatives, et cela dépend de nombreux facteurs, tels que la personnalité, les intérêts, les habitudes de vie et la capacité d'adaptation.

Poussons la réflexion! Je disais que je venais d’une petite ville d’un autre pays !

Qu’en est-il de la vie dans une petite ville ? Je pense aussitôt à « la vie de communauté » où les gens ont tendance à se connaître et à se soutenir mutuellement. Les relations interpersonnelles sont souvent plus profondes et plus durables, ce qui peut créer un sentiment de communauté et de proximité. A la tranquillité due au rythme de vie plus lent et plus paisible, ce qui peut donner un sentiment de détente aussi. Les paysages naturels, les rues calmes et les espaces verts peuvent également contribuer à une sensation de sérénité. Au confort : En ce sens qu’on se sent en famille car les habitudes et les traditions sont plus ancrées. Les magasins locaux, les restaurants familiaux et les événements communautaires réguliers peuvent tous contribuer à une sensation de confort et de stabilité.

Par contre je dois citer les limitations dans la mesure où les choix et les opportunités peuvent être plus limités en termes de carrière, de culture et d'expériences. Les personnes qui ont des ambitions plus grandes ou qui recherchent une plus grande diversité culturelle peuvent se sentir frustrées par ces limitations. En tout cas le patelin (pour ne pas dire la petite ville) d’où je suis venu moi, est bonne pour les retraités ! Pour la petite histoire, je me rappelle les propos d’un ami qui vivait et travaillait à Casablanca et qui venait de temps en temps rendre visite à sa famille, quand je l’ai rencontré un matin au café club (mon quartier en train de méditer seul devant sa petite tasse de café ! « Ah si seulement je pouvais vivre ici et travailler là-bas à Casablanca ! » Eh oui, la grande ville donne l’opportunité mais pas la tranquillité !! Ou autrement, si on voit le revers de la médaille : Alors que la petite ville te limite, la grande t’ouvre les portes pour plus de liberté !). Pire encore la monotonie : Dans une petite ville, il peut être facile de tomber dans une routine ou de se sentir ennuyé en raison du manque d'événements ou de nouveautés. Les gens peuvent également avoir tendance à se connaître depuis longtemps, ce qui peut parfois causer de la monotonie.

Je poursuis mon monologue (c’est excitant, la connexion d’idées ! C’est créatif je dirais !)

Poursuivons... : Que dirait-on d'une transition de vie entre une petite ville d'un continent et d'une culture donnés vers une grande ville d'un autre continent de culture différente ? Il faudrait vraiment vivre l’expérience pour en parler ! (Mince ! je n’ai aucun rapport avec l’anthropologie ou la sociologie ! Qu’à cela ne tienne ! Cela ne m’empêche pas de réfléchir et d’exprimer mes impressions me basant sur ma propre petite expérience!)

Une transition à travers une expérience très enrichissante certes mais aussi difficile. Voici quelques points à considérer : D’abord le passage d'une petite ville à une grande ville peut déjà être une expérience culturelle en soi, mais lorsqu'on ajoute une culture différente, cela peut être un choc culturel important. Les traditions, les valeurs et les modes de vie peuvent être très différents et il faudra s'adapter à ces différences. Dans mon cas je ne parlerais pas d’un choc, connaissant déjà la culture occidentale pour avoir déjà vécu en France. Ce choc je l’avais vraiment expérimenté à mes arrivées dans ce pays c’est vrai. En jeune étudiant universitaire étranger qui, au lieu d’être préparé et orienté culturellement par les instances et organisations qui le préparent, je focalisais sur la seule pratique et maîtrise de la langue !! Ah voilà que la question de « la langue » vient s’ajouter au problématique de « La culture » !! (Tiens je sens que ça vient... ! la problématique !!)

Ensuite (j’ai déjà cité l’isolement !!) la diversité culturelle, du lieu d’immigration peut être fascinante et enrichissante. Cependant, il peut également y avoir des défis dans la compréhension et l'acceptation des cultures différentes. (Je vous le disais.. ça vient !). Enfin je pense au problème de l’adaptation : S'adapter à une nouvelle ville, une nouvelle culture et un nouveau mode de vie peut prendre du temps. Il peut être difficile de s'adapter aux nouveaux environnements et aux nouvelles normes sociales.

En définitive, une transition de vie entre une petite ville d'un continent et d'une culture vers une grande ville d'un autre continent de culture différente peut être une expérience passionnante, mais il peut y avoir des défis à relever. De mon point de vue, la capacité d'adaptation, l'ouverture d'esprit et la patience sont des qualités importantes pour réussir cette transition.

.. Allons plus loin encore ! (décidément, j’ai de la patience ! Je ne lâche pas quitte à ne pas dormir sinon très tard !)

Qui est-ce qui prime alors pour s'installer dans un autre pays de langue différente ? la langue, la culture ou autres paramètres ?Le choix de s'installer dans un autre pays dépend de nombreux facteurs, tels que la situation personnelle, la carrière, la qualité de vie, la sécurité, etc. Mais lorsqu'il s'agit de s'installer dans un pays de langue différente, la langue et la culture sont souvent les facteurs les plus importants dirait la majorité. La langue est un facteur déterminant dans l'intégration dans un pays, en tout cas c’est ce que disent les experts. Une connaissance de la langue locale est essentielle pour communiquer avec les habitants locaux, comprendre les règles et les normes sociales, trouver un travail, et effectuer des tâches quotidiennes telles que faire des achats ou se déplacer dans la ville. Si l'on ne parle pas la langue locale, il peut être difficile de s'intégrer et de se sentir à l'aise dans le nouveau pays. C’est sûr ! J’en conviens !

Mais la culture est également un facteur important dans le choix de s'installer dans un autre pays. Les différences culturelles peuvent influencer les habitudes alimentaires, les traditions, les valeurs, les pratiques religieuses, et les modes de vie. Les différences culturelles peuvent être source de fascination et d'enrichissement, mais elles peuvent également être déstabilisantes et exigeantes. Il est important d'être ouvert d'esprit et de respecter la culture locale pour s'intégrer avec succès dans un nouveau pays.

Personnellement je pense à d'autres paramètres à prendre en compte, tels que la situation économique et politique du pays, le climat, la qualité de vie, et la sécurité. Ces facteurs peuvent avoir un impact important sur la décision de s'installer dans un pays étranger, quoiqu’ils semblent souvent moins importants que la langue et la culture. Or la connaissance de la langue et le respect de la culture locale sont des facteurs clés pour réussir l'intégration et se sentir comme « chez soi » (je veux dire à l’aise !).

Soyons de plus en plus précis !

Comment définir la culture ? c'est quoi la culture d'un pays, d'une communauté ou d'un groupe ? On peut parler d'une culture personnelle ? Quels sont les éléments qui définissent une culture ? La culture est un concept complexe et multifacette qui se réfère aux valeurs, croyances, traditions, modes de vie, comportements, arts, et autres formes d'expression qui caractérisent une société, un groupe ou une communauté. La culture englobe l'ensemble des pratiques et des normes qui façonnent la vie des individus dans un environnement social donné.

Mais quand on évoque la culture d'un pays on l’associe souvent aux symboles nationaux, tels que la langue, les monuments historiques, les fêtes nationales, la gastronomie, la musique et les arts. Cependant, la culture d'un pays ne se limite pas à ces éléments externes. Elle comprend également les attitudes, les valeurs et les comportements des gens qui y vivent.

La culture d'une communauté ou d'un groupe peut également être définie par les mêmes éléments que la culture d'un pays. Elle peut également être influencée par des facteurs tels que la religion, l'origine ethnique, l'âge, le sexe ou la classe sociale. Alors, parler d'une culture personnelle, c’est dans la mesure où chaque individu a des expériences et des influences uniques qui façonnent sa perception du monde et ses comportements. De ce fait, la culture personnelle est souvent influencée par la culture environnante et partagée avec les autres membres de la communauté ou de la société. Les éléments qui définissent une culture sont nombreux et varient en fonction des contextes sociaux, géographiques et historiques (éléments clés déjà cités : la langue, les traditions, les coutumes, la religion, l'art, la musique, la danse, la cuisine, les vêtements, les croyances, les valeurs, les normes sociales, les rites de passage et les symboles). Chacun de ces éléments peut contribuer à la définition d'une culture et à la construction de son identité unique.

Mais cela nous ramène à la question suivante : pour s’acclimater avec la nouvelle culture issue des autres intervenants locaux et étrangers on ne peut pas perdre ou changer sa culture ? N’est-ce pas subir l’”acculturation" !

Par définition : « L'acculturation est un processus d'adaptation culturelle qui se produit lorsque des individus ou des groupes sont exposés à une culture différente de celle à laquelle ils sont habitués. Ce processus peut être volontaire ou involontaire, et peut se produire dans le contexte d'une migration, d'une colonisation, d'une mondialisation, ou d'une interaction interculturelle plus générale. »

L'acculturation implique alors souvent des changements dans les pratiques, les croyances, les valeurs et les identités culturelles des individus ou des groupes. Par exemple, un immigrant qui s'installe dans un nouveau pays peut adopter des pratiques alimentaires, vestimentaires et de langage qui sont différentes de celles de sa culture d'origine. De même, les enfants d'immigrants peuvent intégrer des éléments de la culture de leur pays d'accueil dans leur propre culture. Ceci dit j’ai bien peur que l'acculturation ne se produise pas toujours de manière harmonieuse ou équitable. Elle peut entraîner des conflits et des tensions entre les groupes, ainsi que des discriminations et des inégalités. Dans certains cas, les membres d'un groupe peuvent être contraints de renoncer à leur culture d'origine pour s'adapter à la culture dominante. Il est possible de perdre ou de changer sa culture au cours de l'acculturation. Cela dépend en grande partie de la manière dont le processus se déroule et de la façon dont les individus ou les groupes négocient leur adaptation culturelle. Dans certains cas, les individus peuvent perdre leur culture d'origine et adopter complètement la culture dominante. Dans d'autres cas, ils peuvent maintenir leur culture d'origine tout en intégrant des éléments de la culture dominante (Ce dernier aspect correspondrait bien à mon cas sans aller plus loin dans l’intégration ! Vivant dans un pays hispanophone, travaillant comme médiateur culturel de la langue française et donc la culture francophone, étant moi-même de culture différente des deux déjà citées ! Maîtrisant la langue française, communiquant en espagnol, je reste un nord-africain: c'est-àdire d'origine berbéro-africano-arabe!  Nuance ! Quoique de culture arabophone !)

Et parmi les autres concepts relatifs à la culture, (en faisant une petite recherche pour l’approfondissement de la question ! C’est permis, non ?) je trouve « l'ethnocentrisme » (la tendance à considérer sa propre culture comme supérieure à celle des autres. (Cela ne me concerne pas ! laisse tomber !) « « Le relativisme culturel » (l'idée que les cultures doivent être comprises dans leur propre contexte et qu'il n'existe pas de critères universels pour juger de leur valeur : Je préfère !! En tout cas c’est ce que j’en ai appris de mes petites expériences !! D’ailleurs « la relativité » depuis sa découverte par l’illustre savant Einstein nous évoque la modération et donc nous ramène à philosopher dans notre chemin vers « la vérité » absolue !)

Le concept de la diversité culturel n’en parlons pas (consommé !!).

Le plus intéressant pour le concept de « l'identité culturelle » c’est que l'appartenance à une culture donnée influence la façon dont les individus se voient eux-mêmes et sont perçus par les autres. (Voilà un point de mire dans cette réflexion !! N’est-ce pas ?)

Reste à explicitez la relation entre la langue et la culture ? La langue et la culture sont étroitement liées et interdépendantes. La langue est un moyen de communication qui permet aux individus d'exprimer leur culture et de transmettre leur savoir, leurs valeurs, leur histoire et leur identité. La culture, quant à elle, est l'ensemble des connaissances, des croyances, des comportements et des pratiques partagées par un groupe d'individus.

La langue est un élément central de la culture, car elle reflète les valeurs, les normes et les traditions d'un groupe. La manière dont une langue est utilisée, les expressions courantes, les proverbes, les tabous et les expressions idiomatiques reflètent souvent les aspects culturels les plus profonds d'une société.

Par exemple, certaines langues ont des mots ou des expressions qui n'existent pas dans d'autres langues, reflétant ainsi les concepts et les valeurs spécifiques à la culture qui les utilise. De même, les différentes manières de saluer ou de se comporter dans une conversation peuvent refléter des normes culturelles différentes. Les différences de langue peuvent également affecter la façon dont les individus perçoivent et interagissent avec le monde.

En somme, la langue est un véhicule important pour transmettre la culture, et la culture influence en retour la façon dont la langue est utilisée. La compréhension de la relation entre la langue et la culture est donc essentielle pour comprendre et apprécier les différences culturelles et linguistiques.

Or dans le milieu pédagogique et culturel on parle de « langue culture » car on considère que la langue seule ne représente que des codes et symboles !! Pourquoi parle-t-on de "langue culture" alors ? La langue ne peut-elle pas être vraiment considérée à part ? Pourquoi l’associer à la culture à tel point de les confondre ? Il faut des explications convaincantes !! C’est vrai que les éléments culturels tels que les normes, les valeurs, les croyances, les traditions, les expressions idiomatiques, les proverbes, etc. sont souvent incorporés dans la langue et influencent la manière dont elle est utilisée. Mais est-ce suffisant ? On ne doit pas oublier par ailleurs, que la langue est souvent utilisée d’une manière évidente comme un marqueur d'identité culturelle. Par exemple, la langue française est souvent associée à la culture française, la langue espagnole est associée à la culture espagnole, etc. La langue est un élément clé de l'identité culturelle et peut être un facteur important de la cohésion sociale avant de l’être pour la fierté nationale. Donc, en associant la culture à la langue, on reconnaît que la langue est bien plus qu'un simple outil de communication. Elle est un moyen de transmettre et de préserver la culture, de renforcer l'identité culturelle et de faciliter la communication entre les membres d'un groupe ou d'une société. D’où la "langue culture".

Ceci dit, cela n’empêche pas d’apprendre une nouvelle langue dans un contexte culturel différent. C’est toujours possible. En fait, c'est souvent le cas lorsque l'on étudie une langue étrangère. Cependant, même dans cette situation, il est important de comprendre que la langue est toujours liée à la culture. Par exemple, lorsque l'on apprend l'espagnol en France, on peut être exposé à une culture différente de celle de l'Espagne ou de l'Amérique latine, mais cela ne signifie pas que la langue est déconnectée de la culture espagnole ou latino-américaine. De plus, même si l'on peut apprendre une langue sans s'immerger dans la culture d'origine, il est souvent plus facile de comprendre et d'utiliser la langue correctement si l'on a une certaine compréhension de la culture qui lui est associée. Par exemple, si l'on apprend l'anglais, il peut être utile de connaître les expressions idiomatiques anglaises pour mieux comprendre le sens de certaines phrases. La connaissance de la culture peut donc faciliter l'apprentissage et l'utilisation de la langue.

La nouvelle langue apprise peut inversement s'adapter à la culture locale et peut devenir plus riche et diversifiée encore. Il y a beaucoup d'exemples dans le monde. Lorsque l'on apprend une nouvelle langue, on peut la mélanger avec des éléments de la culture locale, créant ainsi une nouvelle variante de la langue apprise.

Il y a en effet de nombreux exemples dans le monde de langues qui ont été adaptées à des contextes culturels différents. Par exemple, l'anglais est devenu une langue riche et diversifiée en raison de son utilisation dans de nombreux pays à travers le monde, chacun ayant apporté sa propre touche culturelle. De même, le français parlé en Afrique ou dans les Caraïbes a subi des influences culturelles locales qui l'ont rendu différent du français parlé en France.

Certes, ces adaptations culturelles peuvent enrichir la langue, mais il est important de noter que la langue reste toujours liée à la culture d'origine. C'est pourquoi il est important d'avoir une compréhension de base de la culture associée à la langue pour mieux comprendre et utiliser la langue de manière appropriée.

Où va s’arrêter cette réflexion ? Je me le demande !.. Patience ! Tout début à une fin !

Continuons donc !

On peut remarquer aussi que la relation avec la culture d'origine associée à la langue peut s'enliser ou être perturbée par les pratiques différentes dans différentes régions de telle sorte que l'anglais (lié à la culture anglaise d'origine) est devenu une langue véhiculaire (utilisée pour la communication entre des personnes ayant des langues maternelles différentes pour éviter des conflits et des guerres) à travers le monde en raison de son utilisation généralisée dans les domaines du commerce, de la science et de la technologie. Autres conséquences notées dans ce cas c’est la notion de « diglossies » (variétés linguistiques différentes utilisées dans des contextes différents). Le cas de l’arabe est flagrant (les dialectes nord africains ou d’autres régions qui cohabitent avec l’arabe classique étudié à l’école) alors que pour le français, le concept ne suscite pas tellement l’unanimité !

En bref, la géographie, l'histoire et les échanges culturels influencent grandement la relation langue-culture. Il est donc important de comprendre les nuances culturelles associées à une langue donnée pour mieux communiquer et interagir avec les locuteurs natifs.

Alors comment qualifier cette relation de la langue et la culture si l'on prend en considération tout ce qu'on a dit ? C’est indéfinissable en somme, car c'est une relation changeante, parfois difficile d'appréhender. C’est tellement complexe et multifacette et peut être difficile à définir de manière précise. La relation entre la langue et la culture n'est effectivement pas statique et peut évoluer au fil du temps, en fonction des changements sociaux, politiques et économiques. La diversité linguistique, les contacts entre les langues, l'acculturation, la migration et d'autres facteurs peuvent également influencer la relation entre la langue et la culture.

Réflexion close !

Conclusions tirées, revenant à la question du départ où je voulais seulement mettre le point sur ma situation personnelle dans deux contextes différents, je fais retomber maintenant la question relative à la problématique de la culture et tout ce qui s’en suit, sur « l’individu » la « personne ». On parlera alors d’ « une personne  une culture » ou « une personne cultivée ». D’ailleurs que veut dire tout cela ? Je sais que lorsqu'on parle d'une personne cultivée, on fait généralement référence à une personne qui possède une connaissance approfondie et variée dans plusieurs domaines de la culture, notamment dans les arts, la littérature, la philosophie, l'histoire, la politique, la musique, etc. C'est une personne qui a une grande curiosité intellectuelle et qui a acquis une solide éducation tout au long de sa vie, soit à travers des études formelles, soit à travers sa propre initiative personnelle (l’apprentissage informel qui constitue à lui seul les 75 % paraît-il de nos connaissances acquises selon des études et statistiques).

La culture générale est une composante importante de la culture, mais cela ne se limite pas aux connaissances académiques et universitaires. La culture comprend également les connaissances acquises à travers l'expérience personnelle, les voyages, les rencontres avec des personnes de différentes cultures, les activités artistiques et culturelles, les loisirs, etc. De ce fait, « une personne cultivée » est une personne qui a une compréhension et une appréciation profondes de la richesse de la culture et qui peut s'exprimer avec aisance et intelligence sur un large éventail de sujets culturels.

Finalement, la culture personnelle d'un individu peut jouer un rôle clé dans son adaptation à un contexte culturel différent. Cela peut inclure ses expériences de vie antérieures, ses valeurs et croyances, ses intérêts, ses compétences et ses connaissances. Même si la maîtrise de la langue est importante pour la communication et la compréhension des nuances culturelles, elle ne suffit pas toujours pour une adaptation complète à une nouvelle culture. Par conséquent, développer une culture personnelle riche et diversifiée peut être un atout important pour l'adaptation à un nouveau contexte culturel.

Conclusion finale:

Vivre dans une grande ou petite ville, dans un continent ou un autre, dans un pays ou un autre, dans un quartier ou un autre, c’est donc ma qualité de personne cultivée ou non qui prendra le dessus quel que soit le contexte de culture et de langue où je me trouverais. C’est elle que je questionnerai dorénavant s’il m’était donné de changer d’air.

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